MONTRÉAL — Les cônes orange sont devenus tellement omniprésents sur nos routes que les automobilistes ne s’en préoccupent plus, avec toutes les conséquences tragiques que cela implique.

C’est ce que craint le syndicat des Métallos au lendemain d’un troisième décès en deux mois d’une signaleuse routière, jeudi, après qu’elle eut été happée par une automobile à Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix, en Montérégie.

La collision s’est produite vers 11h00 sur la rue Principale, dans une zone où il y a des travaux routiers.

La dame de 54 ans, originaire de Beloeil, est décédée à l’hôpital après avoir été gravement blessée par un automobiliste sur le chantier.

Des cônes partout

Selon lui, l’explosion du nombre de chantiers routiers au Québec et leur présence maintenue quelle que soit leur activité ont modifié le comportement des automobilistes.

«Les gens, les premières années il y a 10 ans, quand on a commencé à voir des cônes, portaient une attention particulière.

Les automobilistes, en fait, les remarquent à peine, selon M. Pellerin.

«C’est rendu comme des lignes blanches ou des lignes jaunes sur la route. À un moment donné, les gens ne portent plus une attention particulière.»

Des bandes transversales?

Cette démarche, estime-t-il, relève du donneur d’ouvrage ou de l’employeur qui doit s’assurer que le chantier est sécuritaire pour les véhicules qui l’approchent.

«Il n’y a pas de recommandation adaptable à toutes les situations», reconnaît-il, faisant valoir que l’environnement de chaque chantier — courbes, pentes, nature des travaux, excavation ou pas — est différent.

«Il faut que ce soit étudié avant de débuter un chantier.»

Il avance tout de même des pistes de solution.

«Est-ce que ça va prendre à l’approche d’un chantier actif des bandes qui sont déroulées sur la largeur de la route pour faire en sorte que le conducteur sache que le chantier qui s’en vient est actif? Par exemple à 750 mètres, à 500 mètres, à 250 mètres, pour que chaque conducteur voie que ce chantier qui approche est actif, qu’il est fonctionnel et qu’il doit ralentir? Je ne sais pas, mais il faut trouver une solution», dit-il.

Source: https://lactualite.com/actualites/les-metallos-sinquietent-dun-troisieme-deces-de-signaleur-routier-en-deux-mois/

Des représentants de la section locale 8922 des Métallos, le syndicat de la sécurité privée au Québec, rencontraient aujourd’hui le ministre du Travail, Jean Boulet, pour discuter de la nécessité de faire adopter rapidement les décrets des conventions collectives.

Les conventions collectives des 14 500 travailleurs de la sécurité privée ont été signées en juin 2018, mais les hausses salariales et autres éléments à incidence monétaire comme la participation au REER collectif ne sont toujours pas en vigueur. En effet, ces aspects doivent être adoptés dans le décret du gouvernement, qui s’appliquera non seulement aux syndiqués, mais bien à l’ensemble des 25 000 travailleurs du secteur.


Le ministre a pris l’engagement de faire accélérer le dossier pour que le décret soit émis rapidement.
«Ça a été une bonne rencontre. Le ministre ne trouvait pas normal que les gens aient à attendre pour des hausses négociées, d’autant plus qu’il n’y a pas de rétroactivité dans le domaine de la sécurité privée. Nous espérons que les choses bougeront rapidement pour que nos membres puissent avoir rapidement la hausse qui était prévue en 2018 et celle qui est prévue en juin 2019 », fait valoir le président de la section locale 8922 des Métallos, Patrick Pellerin.

Le suicide d’une dame, la démence d’un patient tentant constamment de fuguer, la présence marquée de personnes fortement intoxiquées. Les agents de sécurité dans les hôpitaux sont appelés quotidiennement à intervenir dans des situations particulièrement ardues. Or, des agents déplorent un manque d’accès à des formations qu’ils jugent pourtant centrales pour effectuer leur travail adéquatement, surtout en milieu psychiatrique et aux urgences.

« Les agents sont parfois garrochés sur le terrain », affirme Marc-Antoine St-Pierre, qui travaille au Pavillon Albert-Prévost, l’unité de santé mentale de l’hôpital du Sacré-Coeur. Il dénonce une situation de stress psychologique telle que des collègues ont quitté leur emploi après à peine trois jours.

« On ne sait pas comment on va sortir psychologiquement et physiquement [de nos journées] », affirme de son côté Pierre-Charles Guindon, agent au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). Ancien agent dans le milieu événementiel, il a « appris sur le tas » comment intervenir en milieu hospitalier.

Des restrictions budgétaires relégueraient au second plan l’importance de la formation du personnel de sécurité en milieu hospitalier, croit Patrick Pellerin, président du Syndicat des Métallos pour le Québec. La gestion de la sécurité des hôpitaux est « laissée au bon vouloir des directeurs de centres hospitaliers », explique-t-il. Il décrit une situation dans laquelle les hôpitaux attribuent des contrats de sécurité aux plus bas soumissionnaires sans égard à l’allocation de fonds spécifiques à la formation.

« Le contrat est alloué au plus bas soumissionnaire conforme aux exigences [de la Loi sur les contrats des organismes publics] », précise Marie-Claude Lacasse, relationniste au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS).

« Pas de lignes directrices »

Outre l’obtention d’un permis de travail, ainsi que quelques heures de familiarisation avec les lieux, aucune formation obligatoire n’est spécifique au milieu de la santé. « Le MSSS n’a pas de lignes directrices uniformes », souligne Marie-Claude Lacasse. C’est aux établissements de gérer eux-mêmes la formation de ceux qu’ils emploient, ajoute-t-elle.

Pour les agents sur le terrain, les risques sont principalement liés à l’instabilité des personnes présentes et à la grande accessibilité des lieux.

« On travaille avec les multipoqués de la vie. Si quelqu’un veut frapper, on ne peut pas faire grand-chose. »

– Michel Marceau, agent de sécurité

Michel Marceau a travaillé quelques mois à l’Hôpital général de Montréal, où l’on rapportait d’ailleurs récemment un climat d’insécurité ressenti par le personnel hospitalier ainsi que la présence de gangs de rue.

Les agents de sécurité ont les mêmes droits que tout civil et ne peuvent utiliser la force que dans des cas de légitime défense, où leur intégrité physique ou celle d’un autre est compromise. Ils ne possèdent généralement aucun outil de répression supplémentaire.

Apprendre la pacification

Une formation existe pourtant afin de préparer les intervenants à agir auprès de patients agressifs, mais celle-ci n’est pas obligatoire. Nommée Oméga, elle a fait l’objet de rapports positifs, notamment lorsqu’elle a été prodiguée aux employés de l’Institut de la santé mentale de Montréal.

« C’est censé être tous les employés qui l’ont eue, Oméga, mais il y a tellement de roulement que parfois, c’est juste le quart des employés qui ont la formation », explique Marc-Antoine St-Pierre, qui a plus de sept ans d’expérience.

« Oméga, ça coûte cher, mais ça devrait être obligatoire ! », explique Isabelle Bouvier, qui a été agente de sécurité à la Cité de la santé et à l’hôpital de Saint-Jérôme.

La formation, donnée par l’Association paritaire pour la santé et la sécurité du travail du secteur affaires sociales (ASSTSAS), coûte entre 10 000 $ et 15 000 $ environ pour qu’un duo de formateurs soit accrédité. Ces deux personnes pourront, à leur tour, donner les enseignements à l’ensemble de leurs collègues. Des personnes accréditées pour donner Oméga sont présentes dans 25 des 34 centres hospitaliers du Québec, soutient l’ASSTSAS. Un nombre trop peu élevé, jugent les agents rencontrés.

« Il y a des agents qui ne sont pas formés du tout. »

– Patrick Pellerin, président du Syndicat des Métallos

M. Pellerin estime que la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) devrait se pencher sur ce dossier.

« Aucun moyen ne peut être imposé par les inspecteurs aux employeurs », répond Alexandre Bougie, porte-parole de CNESST. Il précise que la CNESST peut se prononcer sur la présence d’un risque et suggérer des pistes de solution.

GardaWorld et les Commissionnaires du Québec, les deux principales agences de sécurité embauchées dans les hôpitaux du Québec, se dédouanent des responsabilités liées à l’apprentissage. Les formations comme Oméga doivent être faites à la demande de l’hôpital, explique Cedric Dyevre, directeur des comptes au bureau de GardaWorld à Montréal. « C’est vraiment selon les demandes des clients [les hôpitaux] », ajoute Sylvain Lacaille, des Commissionnaires du Québec.

Présence sur le terrain 

Outre les enjeux de formation, des problèmes de conformité liés à l’équipement fourni sont rapportés par des agents sur le terrain. « Il n’y a aucune ligne qui a été tracée par le gouvernement sur l’équipement et la formation », affirme M. Pellerin, du Syndicat des Métallos.

Les heures et le nombre d’agents sur le terrain sont également montrés du doigt par des agents. « On était trois agents, maintenant on est seulement deux. Sur les heures de dîner, on se retrouve seul », explique M. St-Pierre, agent au Pavillon Albert-Prévost de l’hôpital du Sacré-Coeur. Depuis trois ans, le budget en sécurité de cet hôpital stagne. C’est le cas pour plusieurs centres hospitaliers de la région métropolitaine.

Source: La Presse.

La Presse canadienne

Quatre décrets de convention collective, qui touchent plusieurs milliers de travailleurs, seront finalement promulgués « dans les prochaines semaines », annonce le ministre du Travail, Jean Boulet.

Dans le cas de l’un de ces décrets, celui de l’entretien ménager des édifices publics de la région de Montréal, l’entente entre les parties avait été ratifiée en décembre 2017 et les 12 000 travailleurs touchés attendent depuis. Ce décret couvre les régions de la Mauricie, de la Montérégie, de Gatineau et de Montréal.

Les décrets de convention collective permettent d’étendre aux employeurs et aux travailleurs d’une industrie donnée ou d’une région donnée les conditions de travail qui sont négociées par deux parties. Ils couvrent à la fois les syndiqués et les non-syndiqués. Ils offrent des conditions de travail minimales pour les travailleurs et permettent aux entreprises visées d’être protégées contre la concurrence déloyale.

Après une entente entre les parties, celles-ci doivent adresser au ministère une requête pour faire modifier leur décret en conséquence. Et pour qu’un décret puisse entrer en vigueur, il doit être promulgué, paraître dans la Gazette officielle. Il doit également y avoir une étude d’impact économique. Le processus prend souvent sept à huit mois, parfois davantage, au détriment des travailleurs, qui ne touchent pas de rétroactivité.

« Je vais pousser pour tous les autres »

Au cours d’une entrevue avec La Presse canadienne, le ministre Boulet a dit vouloir s’attaquer rapidement au dossier. « Je veux faciliter tout ce processus-là », a-t-il indiqué.

« Quand je suis arrivé au pouvoir, j’ai assez rapidement demandé à mon équipe de s’attaquer à ces requêtes-là en modifications de décret pour rétablir la situation, pas simplement dans les délais normaux, mais dans les meilleurs délais possible. Il y a plusieurs requêtes en modification qui étaient en attente. Il y en a qui dataient de plus d’un an », a-t-il affirmé.

Le décret de l’entretien ménager dans les édifices publics pour la région de Montréal est l’un de ceux qui tardaient.

« Je vais le plus vite que je peux. Je vais y aller de la façon la plus diligente possible. Je vais pousser pour tous les autres. Je ne peux donner de date. Mais je suis conscient, je sais que ce n’est pas rétroactif tout ce qui est décret, tout ce qui découle de l’application de la Loi sur les décrets de convention collective. Ça me préoccupe beaucoup », a indiqué le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale.

Les trois autres décrets qui paraîtront « dans les prochaines semaines » sont ceux de l’industrie des services automobiles de la région de Montréal, de l’industrie des services automobiles des Cantons de l’Est et de l’industrie de la menuiserie métallique de la région de Montréal.

Un autre décret, celui qui touche 15 000 agents de sécurité dans différentes firmes, comme Garda et Securitas, attend d’être promulgué. La requête a été déposée le 20 septembre dernier, a précisé le ministre Boulet.

Il existe d’autres décrets, comme dans l’industrie du camionnage de la région de Québec et dans l’industrie des matériaux de construction.

Source: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1156868/decrets-conventions-collectives-entretien-menager-jean-boulet 

En cette journée spéciale de Saint-Valentin nous aimerions vous rappeler que vous êtes au coeur de nos actions.

Nous espérons que vous passerez une belle journée et surtout que vous aimez votre travail autant que nous.

Que ce moment soit propice à l’harmonie et la coalition d’équipe.

En espérant également que vous chérirez des moments uniques avec votre Valentine ou votre Valentin.

Bonne Saint-Valentin!